Métier de demain ou à construire demain ?

Dans les métiers d’aujourd’hui, il y a des dinosaures. Ils savent qu’ils ne survivront pas à la prochaine météorite digitale. Cette fin annoncée génère la même angoisse et désespérance que pour nos très lointains ancêtres sauriens et ils se posent certainement la même question : « pourquoi ? »

Dans le grand arbre de l’évolution, posés sur les branches mortes, certains s’interrogent sur le non-avenir et la non-pérennité de leur métier, en se lamentant avec justesse : « ce n’est plus un métier d’avenir ! » 

Dans d’autres branches, des métiers émergent pour satisfaire la société numérique qui s’ébroue. Ils sont plus agiles dans leurs définitions, plus flous sur le périmètre de leurs actions, comme si ces métiers anticipent déjà les brusques changements technologiques qui viendront. 

Dans les métiers de demain, se souviendrons-nous des lointains ancêtres des influenceurs, technologistes et autres hackers, ou ces métiers ne seront-ils que les devoirs et les passes-temps du citoyen de demain ?

Ce ne sont pas tant les métiers de demain sur lesquels il faut surfer, mais bien les métiers qui serviront à construire demain qu’il faut inventer, même si cela nécessite de savoir ce que l’on veut comme lendemain, dès aujourd’hui.