Fort d’un parcours atypique, Anuhi accompagne les chefs d’entreprises, les décideurs et les porteurs de projets à développer l’entreprise au-delà de son territoire historique, pour en faire une entreprise abondante

L’algorithme est à l’entreprise ce que l’A.D.N. est à l’Humain.

L’algorithme est à l’entreprise ce que l’A.D.N. est à l’Humain.

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Il y a une énorme fascination à l’heure du big data : des algorithmes et des intelligences artificielles sont développés pour lire des connexions et les signifiants qui peuvent exister dans nos données. Comme un sonar intelligent, ils sondent nos lacs et nos océans de données pour cartographier ce qui peut faire sens, pour inventorier les schémas qui y prennent vie. 

On porte aux nues les ingénieurs capables de prévoir le futur par leurs augures issus des entrailles de nos données, qui sont comme des critiques d’art féru du Pointillisme : distinguer un tout, une cohérence dans un ensemble épars, distinguer les moutons noirs dans les grandes transhumances des données de nos entreprises, représenter le signifiant derrière les points stochastiques.

Comme deux peintres qui font du Pointillisme leur religion, deux entreprises qui partagent les mêmes algorithmes sont comme deux soeurs siamoises qui nourrissent les mêmes organes.

Si chaque entreprise à son logo, sa mission et sa raison d’être, maintenant elle doit écrire dans ses algorithmes aussi ses valeurs, son identité, car en plus d’avoir des humains, elle a des données et des comportements. Autant d’intelligences hybrides à abriter et faire grandir.

Quand l’algorithme d’une entreprise à un nom, elle peut grandir, s’épanouir dans un cercle vertueux et faire avancer les projets lui permettant à son tour d’être alimentée et définir de multiples avenirs par les signaux détectés.

Quand elle se limite à la performance des chiffres et des transactions, elle ne fait qu’accélérer le temps de l’entreprise sans lui imaginer d’autres futurs possibles, faisant grandir pour grandir les nombres.

Et quand un gouvernement a des statistiques, mais pas d’algorithmes et les intelligences qui en émergent, alors ce gouvernement n’existe tout simplement pas dans le quotidien numérique de ses citoyens, laissant le champ libre aux entreprises qui s’équipent d’ambitions sociétales, leur permettant d’inventer une citoyenneté connectée, hors-sol, une citoyenneté hydroponique, délivrant les justes nutriments sans terroir, avant la récolte.

Et pourtant, le sens pourrait venir aussi des entreprises et de l’éthique de ses algorithmes. On verra alors des ingénieurs comme des artisans faire de la bel ouvrage et des ingénieurs comme des artistes créer des formules mathématiques si sensibles qu’elles nous inspireront demain, comme nous inspirent encore aujourd’hui les grands peintres dans leur vision de notre monde.

L’esquif intuition et le paquebot méthodologique.

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L’art du bonsaï et la science des objets connectés

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