Fort d’un parcours atypique, Anuhi accompagne les chefs d’entreprises, les décideurs et les porteurs de projets à développer l’entreprise au-delà de son territoire historique, pour en faire une entreprise abondante

Quelle révolution pour la formation après le Confinement ?

Quelle révolution pour la formation après le Confinement ?

ecoles.jpg

Pendant le Confinement, l’école hors les murs prend son envol, facilité par les médias numériques. Toutes les formations s’efforcent d’assurer une continuité, avec plus ou moins de réussite, avec la conviction que la connaissance comme la foi peut s’exprimer aussi au-delà des murs de l’église.

Parce que toute crise révèle en creux que nous n’avons pas été assez bons, apprendre redevient un levier essentiel pour rendre le confinement utile, pour se remettre à jour, pour être solidaire et se projeter dans l’avenir : l’apprentissage comme levier de transformation et de résilience.

Pour cela, des formations en tout genre sont disponibles, des individus côtoyant les universités renommées, piliers de notre monde d’aujourd’hui. À  toutes les échelles, le partage de savoir émerge, pour mettre à jour les différentes dimensions de notre vie : reprendre soin de son corps, cultiver nos talents délaissés, concevoir ensemble avec sens, commencer à opérer aussi différemment pour après, pour survivre à la reprise et surtout aux confinements saisonniers à venir qui se dessinent d’après les plus visionnaires d’entre nous. 

Par ces petits et grands actes, l’École, telle que nous la connaissons, est vouée à mourir. Son monopole se délite plus rapidement avec le Confinement, l’archétype d’un espace-temps sacré, dévoué à la formation n’est plus.

La continuité pédagogique mise en place dans l’urgence, va mettre en en lumière l’absurdité de la classe, comme la plus petite unité de l’éducation pour mesurer ses succès, dans une société de l’hyper individu ; elle va exacerber le non-sens de continuer a transmettre, coûte que coûte, les compétences, les usages et les aspirations qui sont obsolètes et inutiles pour les lendemains qui se profilent. 

Car chacun s’interroge sur la vie de l’après Confinement, sur la nature de son emploi, chacun se pose la question de son utilité - du caractère essentiel de son activité - qui fait de vous un héros en temps de crise, assurant sa liberté d’agir et d’être. Dans la dichotomie entre emploi et travail, si le salaire reste le tribu de l’emploi, pour avoir ; la formation sera celui du travail, pour être.

L’entreprise se définira alors par son école : superposée à sa chaîne de valeur, sa chaîne du savoir ne fabriquera pas des produits, ni des services, mais des compétences, sa culture, le parcours de recrutement et d’engagement de ses talents. On viendra dans une entreprise pour les voyages transformatifs dont elle aura l’exclusivité. Cette chaîne du savoir irriguera toutes les femmes et les tous les hommes de l’entreprise en son sein et hors ses murs, attirant au plus tôt ses jeunes talents, pérennisant au plus tard l’expérience de ses seniors, ses alumnis. 

Une chaîne qui réinvente et aligne ensemble la formation en entreprise, la gestion des connaissances et l’inventaire de ces compétences… pour maintenir la cohésion dans les prochaines périodes d’incertitudes, pour que pivoter soit plus facile. 

En réaction, on ne peut qu’être impatient de voir comment les écoles d’aujourd’hui se transformeront pour être demain. 

En inventant l’apprenant récurrent pour son modèle économique et sa survie face aux nouveaux enjeux ? En inventant l’apprentissage de la résilience pour les entreprises qu’elle fournit en talents ? En réinventant  l’esprit éclectique d’une Renaissance pour la Société dont elle dessine le futur ?  

Réjouissons-nous, c’est le bon moment pour inventer toutes les formes de l’École de demain, pour former tous les possibles de notre monde de demain.

Ailes de papillon, écailles de pangolin et permaculture pour le jour d’après ?

Ailes de papillon, écailles de pangolin et permaculture pour le jour d’après ?

Seul ensemble au temps du Confinement.

Seul ensemble au temps du Confinement.